
Encore un billet sur ce mot —la violence— qui est devenu l’antienne des journalistes en laisse (tiens, je pense à ce chiot hargneux de Benjamin Duhamel !) et le nouveau sermon de la bien-pensance pontifiante de notables pompeux et autres perroquets des éléments de langage gouvernementaux. Ne déduisez pas trop vite de ce propos que j’approuverais la violence : je la crains et je la déteste. Elle est odieuse quand elle est l’exercice brutal d’un pouvoir autoritaire et contre-productive quand elle se croit une réponse à l’arbitraire et l’injustice. Mais oui, j’établis quand même une nuance : je ne tire pas un trait d’égalité entre la violence de l’oppresseur et celle de l’opprimé qui lui résiste. Cela cependant ne justifie en rien ce mode d’action qui divise au lieu de rassembler, justifie une répression accrue et nourrit le discours idéologique du pouvoir — autrement dit, la moraline bourgeoise.
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